A quelques semaines du bilan des performances annuelles, le millésime 2014 nous a réservé son lot de surprises.
Une fois encore l’actualité géopolitique internationale a été particulièrement fournie.
Dans l’attente d’une reprise économique tangible, les banques centrales continuent à tour de rôle d’alimenter le marché de liquidités.
Cependant, la volatilité a une nouvelle fois choisie le mois d’octobre pour s’inviter sur les places financières et rappeler aux investisseurs que la recherche de rendement suivait rarement le cours d’un long fleuve tranquille.
La remonté des taux d’intérêts outre atlantique, largement anticipée en début d’année, n’a pas eu lieu et ne manquera pas de défrayer une fois encore la chronique en 2015. Ce contretemps laisse apparaitre des variations prononcées et des performances contrastées entre les différentes classes d’actifs.
La perspective d’assouplissement avancée par la Banque Centrale Européenne et Mario Draghi oriente les marchés de taux vers des niveaux historiquement bas depuis la semaine passée.
Manifestement, les perspectives de croissance mondiales trop modérées affectent un peu plus le secteur des matières premières, à l’image du prix du baril de brut (WTI) en repli de plus de 35% depuis juin dernier, de l’or également, à ses plus bas de l’année.
Enfin, les anticipations inflationnistes se réduisent un peu plus, amplifiant un climat de capitulation.
Le 28 octobre dernier, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer a appelé les assureurs à diminuer le taux de rémunération servi sur les contrats d’assurance vie au titre de 2014. La réduction continue du taux de rendement de l’obligation d’Etat français à 10 ans, désormais inférieur à 1% entretient un risque de retournement de tendance sur le marché des taux d’intérêts.
L’épargnant dispose-t-il des éléments d’appréciations pour appréhender ce risque ?
L’étude publiée par la Banque de France sur la connaissance générale de l’économie des français illustre l’inquiétude de nos concitoyens vis à vis des finances publiques.
Malgré tout, une collecte nette cumulée de 17,4 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, pour l’essentiel sur des contrats en euros investis en emprunts d’Etat, continue d’affluer…
Capitulation ou tendance durable, la diversification reste de mise.
PGF PATRIMOINE vous accompagne dans l’identification des risques, la quête de rendement et la diversification de vos investissements.
Le terme de taux « sans risque », attribué au taux de l’OAT de maturité 10 ans appartient désormais au passé.
« Soyez craintif quand les autres sont avides, Soyez avide quand les autres sont craintifs » W.Buffett
2014 n’a sans doute pas finie de nous livrer toutes ses surprises…