A l’heure où les plus chanceux d’entre nous profitent d’une plage ensoleillée pour se plonger dans un roman, les marchés financiers continuent de s’interroger sur l’attitude à privilégier pour cette seconde partie d’année.
A l’instar de l’indice CAC 40 indécis et accroché tel une balle de Jokari aux 5000 points, les investisseurs semblent décidés à rester en retrait, mais pour combien de temps?
Les turpitudes grecques, le krach boursier chinois, le nouveau repli du marché des matières premières, la remontée progressive des taux d’intérêt, sont en mesure de justifier l’attentisme des investisseurs et cela malgré certains niveaux de valorisations attractifs. Quel sera l’élément déclencheur qui engendrera une prise de bénéfice ou au contraire une reprise des investissements portés par un regain des perspectives de croissance?
La période des publications de résultats semestrielles d’entreprises sur le point de s’achever, vient nous apporter de part et d’autre de l’atlantique un début de réponse.
Nul doute que les conditions de financements actuelles conforteront les opérations de fusion acquisition propices à la valorisation des entreprises innovantes.
Dans ce contexte, la baisse au 1er août du taux de rendement annuel du livret A à 0.75% parait anachronique tant les perspectives de développements tendent à bousculer rapidement notre univers économique au quotidien.
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