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92190 Meudon

La politique des banques centrales, les données statistiques outre atlantique, les résultats d’entreprises vont apporter de précieux indicateurs aux marchés financiers cette semaine.

En effet, un sentiment d’attentisme s’est installé  depuis le début de l’année sur les marchés européens , suspendus à une hypothétique reprise de l’économie américaine.

La politique d’austérité menée en Europe cristallise l’activité économique et finit d’épuiser le dernier levier de croissance, la consommation.

Difficile d’entrevoir dans ce contexte des solutions de sortie de crise.

L’économie peut elle se développer durablement dans un état léthargique ?

Sous perfusion des banques centrales, les marchés se confinent et convergent en l’absence d’alternatives. Assistons nous à cette période de calme qui précède la tempête?

Depuis le mois de juillet 2012, les écarts de taux à dix ans européens se sont fortement réduits, de 110 à 50 bps entre la France et l’Allemagne. Les taux espagnols, italiens, portugais, irlandais se sont considérablement contractés, portés par l’évolution de leur balance courante.

 Pourtant, le président de la Bundesbank, Jorg Assmussen a rappelé aux marchés qu’il ne fallait pas trop attendre de la  Banque Centrale Européenne. Le FMI a revu à la baisse  les perspectives de croissance mondiale pour l’année en cours. Au plan mondial, seul le Japon déroge à la règle  conforté par la politique de relance orchestrée par son Premier Ministre Shinzo Abe et soutenu par le Gouverneur de la Banque du Japon Haruhiko Kuroda. L’initiative du Japon illustre l’attente des marchés et caractérise l’ambition des pays membres du G 20.

En effet, la performance de l’indice Nikkei de 11.8% au mois d’avril, conjuguée à la hausse des dépenses des ménages, près de trois fois supérieure aux attentes des économistes laissent songeur.

Pour suivre cette voie, les Etats européens sont ils en mesure de différer leurs efforts budgétaires ?

A l’instar du Président de La BCE, M. Draghi, l’impulsion européenne s’est exprimée par la voix du nouveau Président du Conseil  italien, Enrico Letta favorable à une stimulation économique à l’échelle européenne.

Une politique de relance économique orchestrée au plan européen n’exprime t-il pas une prise de conscience fédéraliste ?

Par conséquent, les regards se dirigent tout naturellement vers les entreprises européennes. Les résultats des entreprises révéleront :

La capacité d’adaptation à l’environnement social et  fiscal,

La capacité d’innovation susceptible de répondre aux attentes des consommateurs,

La capacité financière à attirer les fonds nécessaires au développement et à l’acquisition de nouvelles parts de marchés.

Un changement de cap en faveur des entreprises,  des incitations à l’investissement conjuguées à un environnement fiscal et social plus stable pourraient stimuler rapidement l’initiative et favoriser l’émergence de nouvelles valeurs.

Au risque d’être redondant, je vous renvoie à la conclusion de notre article du mois de juillet dernier.

Baisse des taux de la BCE, mirage ou opportunité ?

Post Author: PGF PATRIMOINE