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En novembre 2012, La Direction Générale du Trésor reconduisait une liste de 20 établissements financiers, Spécialistes en Valeurs du Trésor, chargés de participer au refinancement de la dette de l’Etat français. La présence de 16 institutions financières étrangères soulignait l’internationalisation de nos économies et la nécessité pour l’Etat de diversifier les sources de financements.

Six ans plus tard, le Ministre de l’Économie et des Finances, a arrêté une liste réduite de 15 Spécialistes en Valeurs du Trésor pour la période 2019-2021

18/12/2018 : Résultat de la sélection du groupe des banques Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) pour la période 2019-2021

BANK OF AMERICA – MERRILL LYNCH,
BARCLAYS BANK,
BNP PARIBAS,
CITIGROUP,
COMMERZBANK,
CRÉDIT AGRICOLE – CIB,
DEUTSCHE BANK,
GOLDMAN SACHS,
HSBC FRANCE,
JP MORGAN,
MORGAN STANLEY,
NATIXIS,
NATWEST MARKETS,
NOMURA,
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE.

Leur mission, « assurer le financement de la République française sur les marchés financiers au meilleur coût dans la durée et dans les conditions de sécurité maximales ».

En première ligne, « les SVT soutiennent, par leurs activités de tenue de marché, la liquidité du marché de l’ensemble des valeurs du Trésor ».

L’encours de la dette obligataire qui a atteint un nouveau sommet fin septembre 2018, contraste avec le passage de 20 à 15 établissements financiers, Spécialistes en Valeurs du Trésor. Le fléchissement historique de la dette française apparu fin octobre, amorce un cap difficile à maintenir pour certains Etats européens.

20/12/18 : Programme indicatif de financement de l’État pour 2019

La seule présence de 11 établissements étrangers sur 15 souligne l’incontournable nécessité pour l’Etat de diversifier les sources de financement dans un contexte de désengagement régulier des non-résidents depuis une dizaine d’années.

Les tensions géopolitiques et commerciales ont fortement perturbé les anticipations des gestionnaires d’actifs et des banques en charge du refinancement de la dette d’Etat. Les contre-performances boursières de plus de 25% affichées par le secteur bancaire européen cette année, ébranlent une confiance des investisseurs et des Etats, encore préservée par un environnement de taux bas, un faible niveau d’inflation et une santé financière satisfaisante des entreprises.

La fin annoncée du programme d’achat d’obligations de la Banque Centrale Européenne en cette fin d’année, couplée au contexte de ralentissement économique pourrait prolonger l’instabilité devenue chronique des marchés européens en 2019.

Pour conclure sur une note positive, l’’unité affichée des pays européens  face au désengagement britannique pourrait libérer des perspectives communes, favorables aux projets de développement économique du vieux continent.

« Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours ‘nouvelle’. »

Alan Greenspan, Ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed)

Post Author: PGF PATRIMOINE